Adeline, Conseillère en économie sociale et familiale (CESF)

Interview

Adeline,
Conseillère en économie sociale et familiale (CESF) au service social


Pouvez-vous vous présenter et présenter vos missions et la contribution principale de votre métier ?

Rattachée au Service social, j’interviens sur le secteur de l’agence de Joué-lès-Tours.

Ma mission principale est l’accès au logement pour un public reconnu prioritaire, sans logement ou mal logé et il y a une forte demande sur mon secteur.

J’accompagne les nouveaux locataires en situation de fragilité, ainsi que des locataires en impayés de loyer pour trouver des solutions avant que la situation ne s’aggrave et entraine une procédure d’expulsion.

En tant que CESF je travaille aussi sur les relogements sociaux et les relogements des locataires de +70 ans. Je suis également sollicitée quotidiennement par divers partenaires extérieurs, par mes collègues pour : de l’écoute, du conseil, du diagnostic et de l’expertise sociale.



Un mot sur votre parcours antérieur ?

J’ai fait un BTS et une 3ème année pour avoir un Diplôme d’Etat de Conseillère en Economie Sociale et Familiale. Le travail d’une CESF est d’accompagner des personnes dans la gestion du budget et des démarches administratives liées au quotidien. Le but étant de soutenir, conseiller, aider, afin que les personnes puissent retrouver une autonomie dans leur situation.

Avant d’intégrer VTH, j’ai exercé différents remplacements dans le domaine du handicap mental, dans les domaines du suivi budgétaire et du surendettement. Je suis arrivée en Indre-et-Loire en juin 2009 pour effectuer une mission auprès du Conseil départemental dans le domaine de la prévention, de la maitrise de l’énergie et de la lutte contre la précarité énergétique. Ceci m’a permis de m’intéresser au domaine du logement social et je me suis orientée vers VTH dès que des postes de CESF ont été créés, en 2010.

 

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier actuel ?

La diversité de mes missions fait qu’il n’y a pas de place pour la routine et la monotonie. Chaque situation sociale est unique et demande une analyse, une intervention et un accompagnement spécifique et adapté.

Au quotidien : il faut jongler avec les différentes urgences. Cela demande d’avoir une bonne organisation et une capacité d’adaptation. Lorsque je suis arrivée en mars 2010, les collègues ne connaissaient pas bien le métier de CESF. Il a fallu démontrer notre savoir-faire et ce que l’on pouvait apporter à l’entreprise. Aujourd’hui, notre métier est reconnu dans les agences et j’apprécie la confiance qui m’est donnée.